Greffes d’organes : la France peut mieux faire !
Publié le : 23-01-2019
Les 1ers chiffres 2018 : la France peut et doit mieux faire
L’agence de la Biomédecine annonce que, pour la première fois depuis huit ans, le nombre de prélèvements et de greffes d’organes a baissé d’une façon spectaculaire au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Cette situation est constatée alors que 2018 a été la première année pleine de l’application des nouveaux décrets issus de la Loi santé.
Dès lors les interrogations sont nombreuses pour tenter une analyse objective propre à mettre en œuvre des leviers de redressement indispensables par les différents acteurs. Dans les prochains mois le rapport annuel de l’établissement public apportera de très fines précisions sur une situation plus que préoccupante.
Quoi qu’il en soit, FRANCE ADOT estime que l’effort initial doit reposer sur le recensement des patients en mort encéphalique.
Déjà, en juin 2001, lors de son discours inaugural de la première journée nationale du don d’organes organisée par l’EFG, Martine Aubry ministre de la solidarité s’interrogeait : « …. chaque année, sur près de 10 000 morts encéphaliques estimées, seules 2000 sujets en état de mort encéphalique sont recensés et, la moitié d’entre eux seulement est prélevée. Pourquoi ? »
Aujourd’hui, quand bien même le nombre des accidents de la route, et celui des AVC, accuse une réconfortante baisse il y a lieu de considérer qu’une belle marge de manœuvre est à exploiter.
Pourquoi les équipes françaises ont-elles enregistré une baisse au moment même où nos proches voisins, Allemands, Espagnols, et Suisses notamment se félicitent de résultats positifs ?
La possibilité d’une transplantation est trop souvent le seul espoir de survie pour nombre de patients dont les organes sont défaillants.
Alors, 2019 ne doit pas les décevoir. C’est le vœu le plus cher des bénévoles de FRANCE ADOT.