Fédération des Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains

Don et greffe d’organes au cinéma

Publié le : 10-12-2022

Don et greffe d'organes

Les dons et greffes d’organes comme de moelle osseuse sont de véritables aventures humaines. C’est un langage universel qui se conjugue même en plusieurs langues. En cela, de nombreux cinéastes se sont emparés du sujet en privilégiant différentes approches. En résumé, de petites histoires qui rejoignent celle, plus grande, du don de soi. En quelques synopsis…
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  • « Tout sur ma mère » de Pedro Almodovar (Espagne – 1999) : Manuela, infirmière, vit seule avec son fils Esteban, passionné de littérature. Pour l’anniversaire de Manuela, Esteban l’invite au théâtre où ils vont voir Un tramway nommé désir. A la sortie, Manuela raconte à son fils qu’elle a interprêté cette pièce face à son père dans le rôle de Kowalsky. C’est la premiere fois qu’Esteban, bouleversé, entend parler de son père. C’est alors qu’il est renversé par une voiture. Folle de douleur, Manuela part à la recherche de l’homme qu’elle a aimé, le père de son fils.
  • « Quelqu’un de bien » de Patrick Timsit (France – 2002) : Pierre et Paul sont frères mais en froid depuis plus de dix ans. Tout les sépare. Enfin presque… Deux choses les rapprochent encore : Elisabeth, la femme de Paul, et le lobe de foie dont Pierre a besoin pour une greffe et que seul Paul peut lui donner.
  • « Sept Vies » de Gabriele Muccino (USA – 2008) : Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu’il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l’arrêter. C’est tout du moins ce qu’il croit. Mais Ben n’avait pas prévu qu’il tomberait amoureux de l’une de ces personnes et que c’est elle qui va le transformer…
  • « Oxygène » de Hans Van Nuffel (Belgique – 2011) : Tom est atteint d’une maladie génétique qui détruit ses poumons. En révolte contre son entourage et pour conjurer son espérance de vie réduite, Tom fréquente une bande de petits délinquants. Il vit intensément chaque minute de sa vie. Pourtant, à l’hôpital Tom est séduit par l’optimisme de Xavier qui souffre comme lui de la mucoviscidose. Il succombe à l’humour dévastateur d’Eline, une jeune patiente confinée en chambre d’isolement.
    Cette double rencontre va donner à Tom un nouveau sens à sa vie.
  • « Auprès de moi, toujours » de Mark Romanek (Grande-Bretagne – 2011) : Depuis l’enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d’une école en apparence idyllique. Une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va les bouleverser. Aussi leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu’ils ont vécu jusqu’à présent.
  • « Réparer les vivants » de Katell Quillévré (France – 2016) : Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes surfeurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désormais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie…
  • « C’est beau la vie quand on y pense » de Gérard Jugnot (France – 2017) : Loïc, un ancien pilote de rallye, et Hugo, un jeune homme complètement déjanté, sont deux inconnus que tout oppose. Un événement hors du commun va pourtant les réunir. D’abord explosive, leur rencontre va marquer le début d’une relation pleine de surprises.
  • « Last Christmas » de Paul Feig (Grande-Bretagne – 2019) : Kate traîne derrière elle une série de mauvaises décisions. Elle erre dans Londres au son des grelots accrochés à ses bottes de lutin, seul emploi qu’elle ait réussi à décrocher dans une boutique de Noël. C’est pourquoi elle n’en croit pas ses yeux quand elle rencontre Tom qui semble voir en elle bien plus que ce qu’elle laisse paraître.

Les longs métrages présentés ici constituent quelques exemples du discours sur le don relayé en Europe et dans le Monde. Ce sont des fictions qui peuvent amener à nouer le dialogue. C’est leur seule prétention. Si vous souhaitez vous en faire une idée plus précise, ils sont disponibles soit en DVD, soit en téléchargement.
Bonnes séances.

Philippe Dousseau
Source : allocine
novembre 2022