L’appli du Don d’organes …
Publié le : 23-11-2022
… s’informer et partager pour protéger ses proches
Le collectif Greffes+ regroupe des associations œuvrant pour le don d’organes et la greffe, dont France ADOT. Il a lancé récemment l’application mobile : « L’appli du Don d’organes ».
Proche de la carte d’ambassadeur du don d’organes de France ADOT, cette application a été développée par l’association « Maryse ! pour la vie », en collaboration avec Greffes+. Disponible uniquement sur mobile, elle est destinée à informer sa famille et ses proches de sa décision de ne pas être opposé au prélèvement de ses organes si le cas se présentait.
Via les fonctions de messagerie des smartphones (mail, SMS, Messenger, WhatsApp, Twitter, etc…), l’envoi d’un message prérempli à ses contacts choisis permet de diffuser cette information. Le contenu du message émis est modifiable, chacun pouvant le personnaliser à sa guise.
Facile d’utilisation, l’appli vous informe en amont sur le don et la greffe via un Quiz permettant de vérifier vos connaissances.
En parler, c’est protéger ses proches et faciliter le respect de sa propre décision
Pourquoi c’est important ?
La loi précise que « nous sommes tous donneurs », sauf si nous avions dit que nous ne l’étions pas : en nous inscrivant sur le Registre National des Refus ou en informant nos proches.
Cependant si un défunt n’a jamais abordé le sujet du don et du prélèvement de ses organes, les proches se trouvent trop souvent démunis devant son décès brutal. Le doute s’installe. Ce qui explique en partie un taux de refus de prélèvement toujours autour de 33 %.
Pour éviter cette situation qui, au pire, peut aboutir à une décision inverse au choix du défunt, il est important d’en parler à sa famille et à ses proches. En affichant clairement sa position : carte d’ambassadeur du don d’organes, l’appli du don d’organes, ou encore « Le premier NFT qui donne la vie ».
Les équipes de coordination en prélèvement le confirment : lorsque les proches connaissent la position du défunt, celle-ci est respectée.