Fédération des Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains

Greffé cœur poumon, il court le marathon de Paris

Publié le : 14-04-2017

Greffé coeur poumon et marathonien

Jonathan DRUTEL, malade de la mucoviscidose, greffé cœur poumon, a terminé le marathon de Paris 2017 en 5h15

Foulée après foulée, Jonathan DRUTEL, dossard n° 49203, efface ce qu’il a enduré pour en arriver là : la mucoviscidose détectée dès sa naissance, le diabète qui apparaît et aggrave la situation, une 1ère transplantation en 2008 qui échoue …
Tout est parti d’un pari insensé lancé par un ami : faire le marathon de Paris.
Ingénieur en bureau d’étude, il avait tout parfaitement calculé.
Associant la pratique sportive à son parcours professionnel, il se lance, depuis 2009 et sa double greffe, de véritables défis : « L’année dernière, j’ai fait le mont Ventoux à vélo. C’est une épreuve sportive très cardio et je ne pensais pas pouvoir réussir un effort si intense. Un ami m’a lancé le défi du marathon de Paris. Je ne suis pas coureur, je m’y suis mis et depuis le mois de septembre, je cours entre cinq et dix kilomètres par jour ».

Lui qui n’avait jamais pratiqué la course à pied, il sera méthodique.
Après une série de tests favorables, le Pr François PHILIT, qui le suit en saluant son « niveau et sa volonté », lui a donné le feu vert.
Il a axé sa préparation sur l’endurance, la montée, un travail du souffle, un entraînement adapté à son cas … pour un authentique exploit.
Il n’a pas réussi à passer sous la barre des 4h30, comme il l’envisageait.
C’est peu de choses par rapport à un objectif qui lui tenait à cœur : « Je voulais communiquer, faire passer mon message dans les médias, expliquer mon vécu et surtout faire en sorte que les gens se rendent compte que le don d’organe est important […] ».
Joignant le geste à la parole, il arborait des banderoles ‘Vaincre la Mucoviscidose’.
Passer la ligne, donner l’accolade à ses proches présents à l’arrivée, n’est pas une fin en soi. C’est davantage un nouveau départ avec de nouveaux challenges comme participer à un triathlon.

Alors, Jonathan, Respire !

Sources : Le Parisien – Cnews – Le Progrès.fr – Avril 2017