Don d’organes et principe du consentement présumé
La première Loi française sur le don d’organes initiée par le sénateur Henri CAILLAVET a 40 ans ce 22 décembre, mais elle est toujours restée méconnue. Son enjeu majeur consistait à sauver des vies. Au cours des décennies cette loi a évolué. Elle repose plus que jamais sur trois grands principes : le consentement présumé, l’anonymat et la gratuité.
FRANCE ADOT a été et reste favorable au consentement présumé pour les citoyens qui ne souhaitent pas s’exprimer.
Au 1er janvier 2017 de nouveaux décrets d’application entreront en vigueur, précisant les différentes possibilités de refus du prélèvement d’organes.
Depuis l’instauration du registre national des refus, FRANCE ADOT n’a cessé d’intervenir auprès des élus pour que toutes les personnes favorables au don disposent d’un outil officiel leur permettant de dire oui. Elle suggère notamment de transformer le registre national des refus en « Registre National des Positionnements », pour que les citoyens puissent exprimer leur choix généreux et faire respecter leur volonté.
Dès 1969, bien avant la première loi, FRANCE ADOT a diffusé une carte de donneur favorisant le dialogue et tendant ainsi à développer le geste de solidarité qu’est véritablement le don d’organes consenti et non pas subi.
La carte de donneur de FRANCE ADOT est assurément le signe d’un oui au don d’organes.
Décembre 2016