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Sans hésitation, Vincent renouvellerait son don de moelle osseuse

don de moelle osseuse

Je fais régulièrement des dons de sang, soit en unité mobile, soit directement à l’EFS de Sainte Musse à Toulon. C’est à cette occasion qu’aux alentours d’Août 2020, le médecin sur place m’a informé du don de moelle osseuse. Ceci m’a intéressé et après avoir bien regardé les informations sur le site de l’agence de la biomédecine, je me suis inscrit.

Une attente minimale exceptionnelle

Alors que l’on m’avait bien indiqué que ça pouvait prendre des années pour trouver un receveur compatible, en raison d’un faible pourcentage de chance de l’être, imaginez ma surprise lorsqu’en janvier 2021, on m’informa que j’étais compatible. Un médecin de l’Institut Paoli-Calmette à Marseille me contacta pour des analyses complémentaires, afin d’affiner la compatibilité.

Deux bonheurs à la fois

Deux mois plus tard, ce fut bien confirmé : j’étais pleinement compatible et nous avons convenu d’un rendez-vous pour le prélèvement au sein de l’Institut Paoli-Calmette. On m’indiqua avec précision la procédure du prélèvement par aphérèse ainsi que les injections à faire pour que les cellules de moelle osseuse se déplacent dans le sang. Tout le long du parcours, j’ai été bien informé et suivi par le même praticien de l’institut.

Vincent et son bébé, né lors de son prélèvement par aphérèse

Le prélèvement fut programmé pour mai 2021. Et il se trouve que le terme de ma femme était également prévu pour mai (elle était enceinte de notre 2eème enfant) et l’accouchement devait se passer à Marseille à la clinique Bouchard. J’ai donc pris rendez-vous avec une infirmière libérale juste à côté de la maternité pour faire les injections journalières, et rester proche de l’hôpital pour pouvoir aller faire le prélèvement. Comme on me l’avait annoncé, les injections occasionnèrent des douleurs osseuses que le paracétamol arriva bien à atténuer.

Le jour J je me présentai à l’institut et on m’installa sur un lit dans une chambre isolée, puis on m’expliqua le fonctionnement de la machine et le processus, qui allait durer 3h environ. Régulièrement, durant le prélèvement, le personnel venait vérifier que tout se passait bien, que le taux de cellules extraites était suffisant pour que le prélèvement soit exploitable.

Tout se passa bien et une fois le prélèvement effectué, je retournai à la clinique retrouver mon bébé né 2 jours avant ; je ne ressentais aucun signe de fatigue.

Prêt à recommencer !

Je suis heureux d’avoir pu faire ce don à une personne que je ne connais pas. Au fond de moi je sais que j’ai sauvé une vie et je recommencerais sans hésiter si on me le demandait. Je le recommande autour de moi, tout comme le don du sang, de plasma et de plaquettes.

Vincent DEBOSSE
septembre 2022

Vincent lors du prélèvement par aphérèse
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