Comparé aux petits tracas que l’on peut vivre chaque jour, donner sa moelle osseuse (et pas sa moelle épinière !) n’est pas aussi difficile qu’on l’imagine. Et surtout « ça peut sauver une vie !«
C’est le message que l’Agence de la Biomédecine (relayé par FRANCE ADOT) adresse au grand public pour cette 6e Journée Mondiale pour le Don de Moelle Osseuse du 19 septembre.
L’objectif est d’inciter les moins de 35 ans, et particulièrement les hommes, à s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse (plus de 311 000 inscrits actuellement).
Ce n’est pas si dur !
La greffe de moelle osseuse offre un espoir de guérison aux personnes atteintes de maladies graves du sang : leucémie, lymphomes ou drépanocytose. Mais le prélèvement fait peur. Or faire un don de moelle osseuse ce n’est pas si difficile ni douloureux : dans 75% des cas, le don se fait par prélèvement dans le sang. Et il s’organise entre un et trois mois à l’avance.
Et trouver un donneur compatible pour sauver un malade est compliqué. Car en dehors de la fratrie, la compatibilité entre un volontaire et un receveur est de 1 chance sur 1 million ! C’est pourquoi il est vital de recruter chaque année 20 000 nouveaux inscrits sur le registre français.
Les hommes et les jeunes
À ce jour le registre français des donneurs volontaires est composé à 65% de femmes et à 53% de personnes de plus de 35 ans.
Or pour des raisons médicales, recruter des personnes jeunes et en particulier des hommes de moins de 35 ans et des femmes de moins de 25 ans est plus que jamais nécessaire :
- Plus un donneur s’inscrit jeune, plus il a de chance de donner un jour (car il reste disponible plus longtemps). Et les cellules issues de donneurs jeunes sont plus nombreuses et permettent aux patients greffés une meilleure prise de greffe.
- Les médecins greffeurs privilégient le donneur le plus compatible, mais lorsqu’un choix est possible les hommes sont privilégiés (leurs cellules sont dépourvues des anticorps développées par les femmes à chacune de leur grossesse).
Une campagne DIGITALE et décalée pour interpeller les générations plus jeunes
En mars dernier, avant le confinement, les 2 comédiens, Rayane BENSETTI et Azize DIABATE, n’arrivaient pas à nous faire croire que « donner sa moelle ça fait mal » :
Aujourd’hui ils racontent ce qui a été pour eux le plus douloureux ces derniers mois « pas comme les autres« .
Sous couvert d’humour et de légèreté, Rayane nous explique « avoir très mal vécu l’absence de séances de sport« . Azize, lui, avoue que « ne pas pouvoir manger un bon grec, salade, tomate oignon » a été difficile à vivre.
Au final, ils confirment que ce qu’ils ont vécu est bien plus difficile
que de donner un peu de sa moelle osseuse !
Aujourd’hui, les conditions sanitaires actuelles laissent peu de possibilités aux bénévoles des ADOTs d’aller à la rencontre du public. Alors suivons le mouvement et communiquons largement sur les réseaux sociaux :