FRANCE ADOT, les ADOT, et plus de 1,5 million d’associations culturelles, humanitaires, sportives, etc. animent le territoire sous les auspices de la loi du 1er juillet 1901.
Le rôle majeur de Georges TROUILLOT
On attribue la paternité de la loi 1901 sur les associations à René WALDECK-ROUSSEAU, alors chef du gouvernement, mais la cheville ouvrière de cette loi a été principalement Georges TROUILLOT, député du Jura, qui a soutenu comme rapporteur tout le poids de la discussion devant l’Assemblée nationale.
Les deux hommes ont mené le combat dans l’amitié qui les unissait. Quatre fois ministre, grande figure du radicalisme, ce n’est pas un hasard si Georges TROUILLOT devient rapporteur.
Il est, en effet, originaire d’une région où la tradition d’entraide est très riche et très ancienne, vie associative illustrée notamment par le mouvement des fruitières pour la fabrication des fromages (naissance du crédit agricole, des coopératives agricoles, et des mutuelles agricoles).
Dans le cadre de l’élaboration de la loi, Georges TROUILLOT a par conséquent étudié les réalités associatives dans son département, et dans divers pays d’Europe, y compris dans les états américains. Sur ce plan il était donc bien armé, il déclarait : « … pendant que tous les pays qui nous entourent ont réalisé ce progrès, nous en sommes restés aux textes archaïques qui répriment comme un délit une liberté nécessaire ».
Les décrets d’application virent le jour le 16 août 1901.
Des associations qui restent indispensables
Actuellement la crise sanitaire touche durement les associations, alors que leur action est plus que jamais nécessaire.
Déjà, en 2005 à Genève, lors de la première journée mondiale du don d’organes, un intervenant médical étranger déclarait : « Pour augmenter les taux des transplantations il y a, bien sur, l’organisation hospitalière, mais il faut compter sur un maillon indispensable, les associations ».
Cette phrase aurait pu s’adresser, en d’autres lieux, à de très nombreuses associations pour ce qui concerne leur domaine respectif.
Hommage à Georges TROUILLOT : ci-dessous le monument symbolisant la liberté d’association, installé à PLAINOISEAU, son village